Mais pas n’importe laquelle. Une eau tempérée, agréable et accueillante, pas cette eau glacée qui a englouti le Titanic en 1912. Cette année marquera le centenaire de ce triste événement. J’ai pourtant le sentiment, en lisant les lignes qui suivent, que nous sommes toujours passagers du paquebot insubmersible : |
« Des milliardaires qui occupent les suites de luxe jusqu’aux immigrants entassés en fond
de cale, tous sont embarqués dans le même voyage – et pour le même naufrage. Et
pourtant, alors que l’iceberg approche et que le bateau devrait dévier de son cap,
l’orchestre continue de jouer, les passagers de se distraire, et l’équipage de passer de
groupe en groupe afin de rassurer tout le monde ».
Cette allégorie en dit plus long sur notre progression à fin 2011 qu’un rappel minutieux de la situation.
Aux icebergs, je préfère les glaçons. On les associe généralement aux instants festifs, avant de lever son verre pour formuler un vœu, un souhait ou un engagement. Et cette nuit, nous n’allons pas faillir à la tradition.
Je souhaite à tous, en plus d’une excellente santé, de bâtir de nombreux projets autour de trois qualités qui me paraissent essentielles : l’envie, la conviction et l’audace. Ils sont des ingrédients précieux pour se sublimer dans l’effort avec un soupçon d’originalité.
2012 c’est aussi le centième anniversaire de naissance de l’abbé Pierre, un modèle de conviction, de ténacité mais aussi de générosité. Puisse son héritage nous permettre d’avancer avec plus de solidarité et de confiance.
Il est temps à nouveau, oh temps à nouveau, de prendre le souffle nouveau, de nous jeter à l’eau…
Excellente année 2012